Montreux Jazz 2011

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45 éditions, 45 tours, 45 degrés L'affiche 2011 par Francis Baudevin

Francis Baudevin compte parmi les principaux représentants de l’art contemporain en Suisse. En 2009, il a reçu le Prix de la Société des Arts de Genève. L’artiste vit à Lausanne et enseigne à l’Ecal – Ecole Cantonale d’Art de Lausanne.

Il conçoit le cercle comme une forme musicale. Pour la 45e édition du Montreux Jazz Festival, l’artiste suisse dispose des cercles en suites rythmiques. Son affiche laisse libre cours à toutes sortes d’associations. D’aucuns y voient des dés, des mesures sur une portée ou même des fromages suisses.

Francis Baudevin se joue des conventions visuelles et contourne avec humour leur signification première. La peinture de ce Romand né à Bulle dans le canton de Fribourg en 1964 s’inscrit dans la tradition de l’époque moderne. A y regarder de plus près, ses motifs trahissent une affinité avec la culture pop: des emballages de médicaments, des disques ou des cahiers d’école lui servent d’inspiration. Par un procédé d’abstraction, Baudevin transforme des produits courants comme des logos d’entreprise en une combinaison de figures géométriques. La musique joue un rôle central, surtout dans son œuvre photographique. Grand amateur de disques vinyles, l’artiste est aussi fasciné par leur forme. En 2009, il a exposé ses photos dans le cadre du Cully Jazz Festival.

Francis Baudevin présente actuellement et jusqu'au 18 décembre à la galerie Mark Müller à Zürich son exposition "Et caetera, et caetera, et caetera": www.markmueller.ch

Surpris au premier coup d'oeil, j'aime plutôt bien.

moi aussi. sla dit le lien avec la musique m'échappe un peu

superbe!

comme d'hab à prendre avec des pincettes au cas où ils auraient mis quelques fake. Même si certains noms sont sûr de sûr. (On murmure aussi Tom Waits dans les dates pas encore confirmées)

hé chouette, quelle surprise ya bb king !

non mais si y a tom waits ce srait de la balle. sinon pffff.

ricky martin, putain. pfff.

dingue!
mais, elle où lorie immi?

p'tain guano apes, pfff.

guano apes, un groupe qui porte bien son nom je dirais.

boh, on peut trouver bien pire il me semble. Pas que j'aime spécialement, hein, mais je me vois bien plus facilement supporter une heure de Guano Apes que 5 minutes de Tafta, Indochine ou Maroon 5, par exemple...

vivement que j'aie 50 ans et que je puisse de nouveau y trouver un intérêt.

J'ai prix un billet pour Mogwai, Lamb et Black Dub ... Sans trop connaître ça a de la gueule et Black Dub c'est pas mal du tout ...

le dernier mogouaille est chiant comme la pluie je trouve (je l'ai déja dit ici d'ailleurs).

chaiplu qui me l'a dit mais y me semble avoir entendu qu'en live c'était encore pire que chiant comme la pluie, genre chiant comme la pluie d'acide sulfurique

C'est le risque de la soirée; ou ça va être génial ou je vais finir bourré au bar à confitures ...

Ou les 2 en fait ...

Mr.Miam a écrit:

On murmure aussi Tom Waits dans les dates pas encore confirmées

Ne jamais se faire d'illusions su les grosses rumeurs...



05
Mardi
Juillet

RUMER
JAMES BLAKE
LAURA MARLING

et

08
Vendredi
Juillet




ZIGGY MARLEY
YOUSSOU NDOUR et le Super Etoile de Dakar
ALPHA BLONDY & The Solar System

Y a plus qu'à espérer quelque chose au off (déjà Anna Calvi d'annoncé)

Article du Temps de jeudi passé :

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Montreux Jazz, le défi de la rentabilité

Afin d’endiguer les déficits du passé, le rendez-vous musical se dote de nouvelles stratégies managériales

Le goût du faste est sauf. Les responsables du Montreux Jazz, qui en apprécient depuis toujours les contours, l’ont hissé jusqu’aux hauteurs mythiques du pays, près du Cervin, dans un palace de Zermatt. Enfermés entre les murs d’un salon cossu, Claude Nobs – patron du festival – et son dauphin désigné Mathieu Jaton ont foulé, mercredi après-midi, la moquette épaisse et ont pris place face aux représentants des médias. Leur tâche est ingrate. Il faut présenter ce que tout le monde dans la salle connaît depuis 24 heures: l’affiche de l’édition qui ouvrira ses portes le 1er juillet prochain.

Le menu, qui a fuité mardi (LT du 13.04.2011), fut donc accompagné par un solide appareillage de communication. La substance, celle qui a trait aux 16 jours de musique, ne connaît pas de changements. Mais le Montreux Jazz entame un virage radical qui l’éloigne de manière surprenante de ce pan des musiques actuelles (le rock et ses filières multiples) capable de drainer un public jeune et curieux, voire branché. Pendant de longues années, cet élément équilibrait la présence des gloires proches de la mythologie, qui ont fait la réputation du festival. Cet équilibre, incarné par l’offre du Miles Davis Hall, appartient désormais au passé.

La fin d’une concurrence

Les raisons de ce recentrage? Elles tiennent avant tout à une nouvelle gestion, rigoureuse, des ressources. Les difficultés économiques qu’a traversées ces dernières années le Montreux Jazz, la nécessité de les endiguer ont fini par modifier les contenus. L’exploration aventureuse des musiques indépendantes n’est plus de mise. Pour Mathieu Jaton, les nouvelles réalités du marché du live appellent une réaction: «C’est un secteur qui a connu des chamboulements majeurs ces derniers dix ans. Les cachets, en particulier ceux de la scène émergente, n’ont cessé de grimper en même temps que l’industrie du disque entrait en récession. Or, avec un taux de remplissage du Miles Davis Hall oscillant entre 60 et 70%, nous n’étions plus en mesure d’assurer la rentabilité de la salle. Aujour d’hui, j’assume entièrement l’idée qu’il faut rendre cet espace rentable.»

La quête des chiffres noirs, le sacrifice artistique qu’elle comporte désormais, permet de résoudre un autre problème. Claude Nobs ne cache pas que le programme gratuit, qui a pris de l’ampleur au Montreux Jazz Café, concurrençait le Miles Davis Hall. Les deux espaces marchaient sur le même territoire musical. Il fallait en raboter un, ce sera le second. «Il n’y aura plus de cannibalisme, note amusé le patron. Et il y aura plus de cohérence dans l’offre du festival. Je suis attaché à l’idée qu’il doit y avoir à Montreux une continuité dans le souffle artistique, qu’il s’agisse des grandes salles ou des petites.»
Eclectisme général

La doctrine énoncée se lit désormais entre les lignes. L’Auditorium Stravinski et le Miles Davis Hall ne forment plus qu’une seule entité. Le mot clé est «éclectisme». Du jazz au funk, des miettes de rock au reggae, du hip-hop à la soul, les deux étages accueillent tout sans distinction ni préférences. «Lorsque nous proposions une dizaine de concerts découvertes par édition, nous prenions le risque d’épuiser le public, précise Mathieu Jaton. Il ne faut pas oublier que celui-ci, qui est plutôt une niche, suit la scène émergente durant toute l’année, dans des salles comme le Fri-Son à Fribourg ou les Docks à Lausanne, à des prix nettement inférieurs à nos 60 francs. Dès lors, comment s’étonner que ce même public n’ait pas répondu massivement à notre offre?»

Il y a enfin une nouvelle poule aux œufs d’or dans les stratégies mises en place Elle est prometteuse mais doit tout prouver: c’est le concept du Montreux Jazz Café. Ce produit dérivé du festival est appelé à proliférer partout dans le monde, selon le principe de franchise déjà appliqué par les géants du fast-food et du café en gobelet. L’aéroport de Genève a inauguré l’opération. Sydney a emboîté le pas. Bientôt, Londres, Paris, New York suivront. Partout, une idée claire, énoncée par Mathieu Jaton: «Celle de prolonger la vie du festival ailleurs qu’à Montreux, durant toute l’année. Avec le merchandising et des produits comme les DVD, nous espérons tirer des revenus nouveaux qui nous permettront de financer en partie une programmation de haut vol.»

La machine musicale, qui est depuis toujours gourmande, a peut-être trouvé un moyen de se ménager un répit et d’oublier les soucis de bilan. Le goût pour le faste? Il sera sauf, une fois encore.

Et toujours dans le Temps, mercredi passé

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(...)
La deuxième ligne du programme, elle, fait état d’un tournant majeur. Le Montreux Jazz s’éloigne de manière spectaculaire du filon rock et de toutes ses filières. Ce pan, présent par tradition dans les murs du Miles Davis Hall, comptait un nombre conséquent de groupes découverte, de formations palpitantes et au cœur de l’actualité. Il n’aligne désormais que quelques rares prises. Celle, notable, des Canadiens Arcade Fire, notamment, ou encore celle des Ecossais Mogwai.
La mutation peut étonner mais elle s’explique largement. Elle est la suite logique de la séparation, advenue il y a quelque mois en toute discrétion, entre le Montreux Jazz et Lori Immi, programmatrice qui soignait depuis quatorze ans cette partie de la manifestation. Des sources proches du festival évoquent, comme raisons, de profondes divergences entre les deux parties, portant précisément sur les contenus du Miles Davis Hall.
(...)

Donc voilà si vous vous posiez la question de savoir pourquoi cette année, plus que les autres, il y a un truc qui cloche dans la prog...

aie.
le montreuxjazz festival est mort.
vive le montreuxjazz festival.

Qu'il repose en pet