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 INGLORIOUS BASTERDS

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shampoui
bouzouk
Mr.Miam
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Mr.Miam

Mr.Miam


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MessageSujet: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyJeu 20 Aoû - 22:48

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Citation :
Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

Jouissif!
Vous allez aimer ou détester. Mieux que le Boulevard de la mort, plus intéressant que Kill Bill, c'est peut-être son meilleur film depuis Pulp Fiction. C'est du pur Tarantino, comme à chaque fois : hommage aux genres, violence gratuite, immoralité, sadisme, fétichisme, dialogues bien placés...
Il faut bien sûr voir le film avec du recul et beaucoup de 32ème degré. Tarantino réinvente l'Histoire et c'est tant mieux. Au fond, le thème du film est le cinéma, autour duquel l'Histoire va se jouer. On peut y voir des métaphores ou juste un clin d'oeil, ou pas, chacun ira de sa petite lecture et sa vision de la chose.
Tarentino rend hommage au western de manière assez subtile je trouve. Rythme lent mais soutenu, la tension des scènes se construit sur la longueur. On pourrait avoir peur de longueur, et bien non! Les 2h30 passent vite. Le film aurait presque merité une demi heure de plus, en filmant plus l'histoire de ces batards par exemple.
Les acteurs sont très bons. Aucun premier rôle. La palme (et c'est le cas de le dire) revient à Christoph Waltz impressionnant en Colonel Hans Landa qui lui a vallu le Prix d'Interprétation Masculine à Cannes.
On peut bien sûr reprocher à Tarantino son génie et d'en faire un peu trop, on peut reprocher au film d'être très violent et d'avoir aucune morale, il faut juste voir un divertissement. Les fans apprécieront. Pour ma part j'ai passé un très bon moment, beaucoup rit, sûrement poussé quelques "eurk c'est dégueulasse" jouissif.






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je trouve la critique du Temps assez juste.

Citation :
Après avoir pris Cannes d’assaut, «Inglourious Basterds» de Quentin Tarantino débarque sur nos écrans. A-t-on encore le droit de s’avouer mitigé?

Au sortir de son navrant Grindhouse: Death Proof, on pouvait se demander si Quentin Tarantino n’était pas un cinéaste fini. Au sens où, réfugié dans sa chère vidéothèque de séries Z, il ne serait plus jamais en mesure d’offrir autre chose que des films déconnectés du réel, ressassant sa guerre des sexes de manière de plus en plus fétichiste, bavarde et sadique. Alors oui, il y a encore de ça dans Inglourious Basterds, mais heureusement pas que ça. Car le «sale gosse» (de 46 ans) possède aussi un sacré talent, que nul ne saurait lui nier. Pas étonnant qu’en frottant pour la première fois ses obsessions à la grande Histoire, le résultat produise des étincelles!

On a déjà tout entendu sur l’objet en question, à la fois film de guerre (la Seconde) et hommage au western spaghetti, festival de dialogues multilingue, jeu de massacre et uchronie (en inventant une issue alternative). Le tout en deux heures et demie, à peine retouchées depuis Cannes malgré les rumeurs. D’un simple délire irresponsable et complaisant à une sorte de méta-film postmoderne pour en finir avec la guerre, toutes les interprétations ont circulé. Les aficionados n’y verront que du feu, ou plutôt que du «fun». C’est voulu. Les spectateurs plus sophistiqués s’amuseront à se triturer les méninges. C’est aussi voulu.

Au départ était donc l’inspiration d’une obscure série B italienne, Une poignée de salopards/Quel maledetto treno blindato/The Inglorious Bastards d’Enzo G. Castellari (1978), mais jamais l’idée d’un simple remake, d’où le titre à l’orthographe fautive délibérée. Dans le même ordre d’idées, on trouvera quantité de clins d’œils codés dans les noms des personnages. Sauf que Tarantino a parfaitement conscience que son cinéma vaut cent fois mieux que ces obscures références . Dès lors, autant se mesurer au grand relecteur du cinéma de genres lui-même: Sergio Leone. De même que Leone s’était inventé une Amérique mythique à partir de sa cinéphilie avant d’aller tourner aux Etats-Unis Il était une fois dans l’Ouest, Tarantino s’inventerait donc son Europe à lui avant d’aller tourner son film en Allemagne. Un film réflexif en diable, nourri de toute l’histoire du genre.

A l’arrivée, comme Il était une fois dans l’Ouest, Inglourious Basterds se compose de grands blocs de récit dans lesquels se croisent une poignée de personnages clés. Il y a d’abord Shoshanna Dreyfus (Mélanie Laurent), jeune juive française qui, en 1940, échappe au massacre des siens ordonné par le colonel Hans Landa (l’Autrichien Christoph Waltz, Prix d’interprétation à Cannes et révélation du film). Réfugiée à Paris, où elle a hérité d’un cinéma familial, elle ourdit sa vengeance. Pendant ce temps, on suit le lieutenant américain Aldo Raine (Brad Pitt) et ses «bâtards», groupe de soldats juifs infiltrés perpétrant des actions punitives contre les nazis. Leur mission: se joindre à l’actrice allemande Bridget von Hammersmarck (Diane Kruger), membre de la Résistance et agente secrète, pour l’aider dans une action pilotée depuis Londres contre les hauts dignitaires du Troisième Reich. Tout ce petit monde va se retrouver en 1944, à l’occasion de la première d’un grand film de propagande avec le héros de guerre Fredrick Zoller (Daniel Brühl)…

Il faut bien l’avouer, c’est brillant. Une gigantesque «revenge fantasy» (vengeance fantasmée) juive en forme d’hommage au 7e Art, de Chasse à l’homme (Fritz Lang) aux Douze salopards (Robert Aldrich) via le maniérisme leonien: qui pourrait être contre? Et en effet, on jubile souvent devant ces plans magnifiquement composés, ces dialogues ciselés dont les comédiens se délectent, sans oublier ces collages musicaux postmodernes (emprunts au catalogue d’Ennio Morricone, mais aussi le thème d’Alamo et la chanson de Cat People par David Bowie) dont Tarantino a le secret.

Sauf que la Shoah a bon dos. La «bonne cause» est-elle censée dédouaner de ce sadisme éhonté qui voit le cinéaste s’amuser à étirer le suspense d’un massacre annoncé, faire éclater une tête avec une batte de baseball, clore un jeu avec tous les protagonistes se visant les parties intimes sous la table, laisser triturer les plaies d’une femme blessée? On ne voit que trop à quel public ces scènes («fun» ou vomitives?) s’adressent: celui de son pote Eli Roth, ci-devant réalisateur de Hostel et ici acteur d’occasion.

Décidément, il manquera toujours à Tarantino l’essentiel de ce qui fait un grand cinéaste: son humanité. Sergio Leone, lui, compensait ses envolées opératiques par un surcroît de réalisme, la cruauté de ses méchants par d’autres caractères savamment contrastés, ses explosions de violence par une profonde mélancolie. Rien de tel ici, où tout le monde se montre capable du pire tandis que Hitler se voit réduit à l’état de pantin ridicule. Or, regardez les vrais grands films réalisés pour en finir avec cette guerre: Les Quatre cavaliers de l’apocalypse (Vincente Minnelli), Croix de fer (Sam Peckinpah) ou The Big Red One (Samuel Fuller). Chacun à sa manière savait être réaliste et profondément humain, bouleversant là où Tarantino, lui, ne propose que jouissance esthétique et fantasmes cinéphiliques «décomplexés».

Norbert Creutz


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Mr.Miam

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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyJeu 20 Aoû - 23:50

autre lecture et point de vue intéressants du film dans Les Inrocks.

!! à lire que si vous avez vu le film, vu qu'il raconte une bonne partie de l'histoire dans son article !!

http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/1250606640/article/inglourious-basterds-1/
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bouzouk
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyVen 21 Aoû - 7:19

Merci pour ce pack d'infos, je me réjouis de consommer :-)
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 23 Aoû - 1:57

d'la baaaaaaaaaaaaaaaalle.

tellement de scènes incroyables qui s'enchaînent!

Christoph Waltz et Brad Pitt impressionnants (dans des registres différents, évidemment)

allez-y, allez-y, allez-y. et surtout allez-y en VO, pas la peine de voir en français, sauf si vous avez envie d'entendre brad pitt avoir une voix banale, sans accent aucun…
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Gyn
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 23 Aoû - 6:21

J'me tâte là ...
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 23 Aoû - 11:01

ben arrête de te tâter et vas-y, tu prends pas vraiment de risques en lâchant 14.- pour ce film!
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Tita

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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 6 Sep - 19:34

J'ai vu... et bof.

La première scène est magnifique. Mais l'ensemble manque de cohésion... on s'ennuie... En dehors des références et de codes de cinéma, ça parle de rien. Mais c'est bien fait.
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 6 Sep - 19:49

bon, en même temps la cohésion chez tarantino!? disons que c'est pas ce qui me pose le plus problème et puis par exemple, par rapport à pulp fiction y a plus de continuité et un certain crescendo?
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyDim 13 Sep - 8:43

Comment peut-on intellectualiser à ce point après un tel spectacle?
Ce film est géant! C'est le plus gros morceau que j'ai vu depuis des années.
J'ai passé deux heures et demie à me tortiller et à sautiller sur mon siège, à hurler de rire puis me cacher les yeux.
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Gusano
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MessageSujet: Re: INGLORIOUS BASTERDS   INGLORIOUS BASTERDS EmptyMar 4 Mai - 10:21

j'ai fini par voir (en strimingue).

je suis bluffé. ce film est dérangeant à souhait, tu commences par dire "putain quelle merde c'est scandaleux" et tu finis par avoir le même rire final que la petite projectionniste juive.

du grand tarentulino, bien rentre-dedans les conventions de la bienséance. Un film nazi et sioniste à la fois, c'est fort.
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