Le bouquin que tu lis en ce moment

héééeeee mais ça vaaaaaa???
j'essayais juste de vendre me camelote en précisant qu'il ne s'agit pas de space opera ou de techno SF à la Egan qui nécessite un master plus cinq ans de spécialisation pour pouvoir aborder et que ce putain de roman qui déchire la race de (feu) ma mére est lisible par tous, même les pires glumeux obtus (en la matière) qu'on traine par ici!
En aucun cas que cette fable impliquant des bots de van neumann n'est une prophétie qu'on lira dans mil'ans comme les Évangiles de St-Guldur!!!
Putain, même Le troupeau aveugle pue le nylon et les années septantes!
Retourne à tes lutins et tes farfadets, saucisse aux châtaignes!

Tiens, chuis tellement vexé que je vais envisager de garder dans ma cullote le blabla que j'avais ruminé sur le dernier Banks...

chier

:vexé:
:boudeur:

Loin de moi l'idée de vouloir te vexer ou rabaisser ton bouquin ou ton commentaire.

J'voulais juste dire que dans dix ans quinze ans on le relira pas de la même manière c'est tout, rien de plus

Mais continue à bouder si tu veux

Pi le dernier Banks je l'ai pas encore lu vu que c'est toi qui m'apprends que y'en a un alors tu peux le garder dans ta culotte un ptit moment encore ton blabla, nan mais

Nan mais mpfff quoi, vala mainnan c'est moi que je boude passke tu as compris de travers ce que je voulais dire

Pi même qu'en plus tu causes duquel d'abord ?

Surface Detail, ou Transition ?

LA Culture, ou "notre" culture, d'abord ?


(d'toute manière j'ai pas encore lu Transition et je viens de commander l'autre que il vient de sortir, alors ça te laisse du temps pour finir ta bouderie )

L'Algébriste, que c'est pas la Culture



La chuis (depuis une éternité...) sur


Ian McDonaldLe Fleuve des Dieux

Un gros pavé sur le bon vieux sujet de l'émergence de l'intelligence artificielle
et de la crainte de la singularité
mais traité vraiment différemment, dans l'Inde éclatée de 2047, en plein guerre de l'eau.
Gé-ni-al et ... illisible!
L'écriture à la McDonald additionné d’une overdose de termes indiens le rend presque aussi intuitif qu'un mode d'emploi traduit de l'italien...
Malgré tout, un nouveau jalon du genre.

Je viens de lire The Road de Cormac MacCarthy (pas vu le film).



On dirait du Werber ... c'est bien, jusqu'aux deux dernières pages...

C'est glauque, c'est bien écrit (en anglais), c'est prenant, c'est sobre.

Mais la fin colle pas au reste.

Et aussi Les fils de l'Homme de P.D. James




Autant le film est réussi, le bouquin... booooarrrrrf... Chapeau à Alfonso Cuaron pour avoir magistralement mis en images des choses justes évoquées dans le bouquin et donné de la substance à des personnages assez pitoyables dans le roman. Ah et puis pour avoir un peu complexifié l'histoire parce que finalement dans le livre il se passe pas grand-chose...


P.S(coo): sur wikipedia, ils disent que Banks publie ses romans "grand public" sous le nom de Iain Banks et la SF sous Iain M.

The Wasp Factory, A Song of Stone ils appellent ça du grand public ?

Et attendant que je trouve Banks dans ma boîte aux lettre, ptit retour au Seigneur des Anneaux

t'es dans un trip guilleret là zekat…

sinon ben l'adaptation de La Route, si t'en as la patience, y a tout un topic sur le film… bonne chance.

mmmm... j'dirais plutôt gentillet, autant pour La Route que pour Les Fils de l'Homme.
Les deux me laissent un peu la même impression, et - toutes proportions gardées hein, me tapez pas, me font penser là mainnan au Da Vinci Code - un bon livre, que tu te dis que la fin elle va forcément te laisser sur le cul.
Et la fin te laisse sur le cul effectivement, de déception, tellement elle est pas à la hauteur du reste.



Scoo... j'ai jamais lu Spinrad (bah ouaih, j'dois pas avoir les yeux assez rapprochés ), mais là j'ai le choix dans ma médiathèque entre :

En direct
Ces hommes dans la jungle
Jack Barron et l'éternité
Le chaos final
Bleue comme une orange
Années fléaux

Par lequel je commence ?

Thanks

Voilà un bon moyen de mieux comprendre les Etats-Unis, à travers les luttes souvent méconnues des gens pour abolir l'esclavage, dénoncer les massacres des indiens, instaurer des droits sociaux, et surtout arrêter cette colonisation mondiale dont le seul but n'est évidemment pas l'instauration de la démocratie mais bien l'enrichissements de quelques individus. C'est tiré du livre d'Howard Zinn, apportant quelques éléments actuels. C'est génial.

Tita a écrit:

Voilà un bon moyen de mieux comprendre les Etats-Unis, à travers les luttes souvent méconnues des gens pour abolir l'esclavage, dénoncer les massacres des indiens, instaurer des droits sociaux, et surtout arrêter cette colonisation mondiale dont le seul but n'est évidemment pas l'instauration de la démocratie mais bien l'enrichissements de quelques individus. C'est tiré du livre d'Howard Zinn, apportant quelques éléments actuels. C'est génial.

"j'aime"

Service Couchettes a écrit:

En direct!

Lu. T'as soigneusement oublié de mentionner l'aspect disons...fraggle de la chose naaaan ? Les écolos sont les "méchants"...

Ceci dit, j'ai bien aimé. Chais pas ce que ça donne en VO mais même en français c'est foutrement bien écrit et bien construit, d'un cynisme réjouissant, même si je me demande si c'est toujours ainsi aujourd'hui ? J'veux dire, quand on voit que l'Elysée se permet de mettre des journalistes sur écoute, est-ce que les médias ont toujours autant de pouvoir, ou bien la Sarkozie et les USA ne sont-ils pas comparables ?

Oussama



Norman Spinrad


Deux Islam qui s'entrechoquent dans un Paris d'un futur immédiat.
Des gang de Beurs de énième génération, français arabes et accessoirement musulmans, des rebelles sans cause en quette d'une reconnaissance
et l'Islam hégémonique de l'étranger représenter par Ousamma, jeune agent du Califat - Nègre des sables puceau, naïf et ignorant de l'occident mécréant-
débarqué à Paris pour infiltrer avec la grâce d'un éléphant la mouvance citée plus haut.


Et du vin, des huitres, du kif et des AK47.

Vui ben j'viens de finir "Bleue comme une orange" et j'ai bien aimé aussi, même si je frustre de pas les lire en V.O.

C'est zarb, en même temps cynique et optimiste, ces livres, les deux que j'ai lu en tout cas.

Là, grand retour en arrière (chronologique en tout cas) avec le Divin Marquis.

je viens de terminer "Hollywood" de Charles Bukowski.

c'est en gros l'histoire de la création de "Barfly", film autobiographique de Buk, et dont Buk (qui est joué par Mickey Rourke) est le scénariste.

Gouleyant. Drôle.

si c'est pas fait regardez aussi Barfly (ca se trouve en streaming je crois).

ZeKat a écrit:

C'est zarb, en même temps cynique et optimiste, ces livres...

SPNIRAD

Bah oui peut-être c'est évident quand on connaît mais je découvre moi, c'est pas avec deux oeuvres que je peux forcément me faire une idée précise

Windows on the world de Frédéric Beigbeder



Une merde affligeante, et pourtant je me réjouissais de le lire, Frédéric Beigbeder doit être l'archétype de l'écrivain néo-branchouille; phrases chocs en mousse, références inutiles par kilomètres, et dans la famille de l'auto-centrisme pleurnichard j'appelle à la barre M. Beigbeder ... Putain la déception ...

Et pourquoi que c'est affligeant ? Tu t'attendais aux phrases choc en mousse et compagnie, et tu les as pas eues, ou le contraire


... Je reviens sur Spinrad ... c'est typique de ses bouquins aussi, de mettre ses personnages face à des dilemmes carabinés ?

c'est presque toujours ça: comment finalement passer entre deux catastrophes inévitables:

- Deus Ex
- La grande guerre des roses et des bleus

ZeKat a écrit:

Et pourquoi que c'est affligeant ? Tu t'attendais aux phrases choc en mousse et compagnie, et tu les as pas eues, ou le contraire.

Parce que je m'attendais à une histoire mettant en scène de manière originale les attentats du 11 septembre 2001, avec un point de vue original, pas aux lamentations de l'auteur sur sa p'tite vie de pôvre bourg'...